Comment arrêter l’alcool – Quand la volonté ne suffit pas.

Comment arrêter l’alcool – Quand la volonté ne suffit pas.

Vous avez beau être quelqu’un de volontaire, vous vous demandez comment arrêter l’alcool ou diminuer votre consommation. Vous n’y arrivez tout simplement pas et vous commencez à ressentir un malaise ou un conflit intérieur à propos de cette dépendance à l’alcool qui s’installe.

En secret, vous vous demandez si vous êtes en train de basculer vers l’alcoolisme. Si votre rapport à l’alcool est “normal” ou s’il cache quelque chose de plus profond.

Le matin, vous vous réveillez avec la ferme intention de ne pas boire le soir. Vous vous rappelez les effets négatifs de l’alcool sur votre santé, votre cerveau, votre sommeil, votre humeur.  Vous êtes déterminé.e à changer vos habitudes et à profiter des bénéfices du sans alcool. Et le soir venu, l’envie est là et vous vous trouvez toutes les excuses du monde pour vous octroyer un petit verre : “Tu as eu une journée difficile, tu mérites bien un verre pour te détendre.”

C’est un phénomène psychologique appelé “dissonance cognitive”.

Dissonance cognitive et dépendance à l’alcool

La dissonance cognitive, c’est le malaise que vous ressentez quand vos actions ne sont pas alignées avec vos valeurs ou vos décisions.

Par exemple :

  • Vous voulez arrêter l’alcool ou réduire votre consommation, mais vous continuez à boire tous les soirs.
  • Vous savez que l’alcool vous fatigue, vous anesthésie, vous rend irritable… mais vous ouvrez quand même cette bouteille en rentrant. 

Ce décalage entre ce que vous voulez vraiment et ce que vous faites crée une tension intérieure. Un inconfort psychologique que votre cerveau va tenter de résoudre. Souvent en justifiant ou en minimisant votre comportement.

Ce phénomène de dissonance cognitive est particulièrement fort chez les personnes qui veulent arrêter l’alcool et qui naviguent dans la zone grise de la consommation d’alcool.

Dans votre tête, il y a deux voix :

  • La première est celle de la raison. Elle apparaît souvent le matin. Quand vous vous réveillez avec des regrets. Elle connaît les effets de l’alcool sur votre santé, votre cerveau, votre moral,…. Elle veut prendre un nouveau départ. 
  • La seconde, plus impulsive, surgit plus souvent en fin de journée. Quand la fatigue et le stress s’accumulent. Cette partie veut du soulagement immédiat, une coupure, une récompense. Elle ne pense pas à demain.  Elle veut juste que ça s’arrête. Que vous relâchiez la pression, que vous vous offriez une parenthèse. C’est elle qui vous souffle : “Tu l’as bien mérité…”

Et c’est là que le conflit s’installe. Vous ressentez de la honte et de la culpabilité.  Vous savez ce que vous voulez, mais vous n’agissez pas dans ce sens. Votre cerveau déteste cette incohérence.

Face à cette dissonance, le cerveau va trouver des ruses. Des petites phrases toutes faites pour atténuer le malaise provoqué par votre envie d’arrêter l’alcool et le fait de continuer malgré tout.

  • Un verre ne pourra pas me faire de mal.
  • Je suis fatigué.e, j’ai le droit de me faire plaisir.
  • Je ne bois que le soir, ce n’est pas si grave.
  • Tout le monde boit, pourquoi pas moi ?
  • Demain j’arrête !

Ces pensées soulagent sur le moment. Mais elles entretiennent un cercle vicieux et l’envie irrépressible de consommer. 

Elles créent une illusion de cohérence entre vos pensées et vos actes. Mais à long terme, elles vous éloignent de ce que vous souhaitez vraiment : arrêter l’alcool et retrouver votre liberté de choix.

Et si la dissonance cognitive devenait un levier pour arrêter l’alcool ?

Le tiraillement intérieur que vous ressentez quand il est question d’arrêter l’alcool n’est pas un signe d’échec. Il montre que quelque chose en vous est en mouvement. Que vos valeurs personnelles sont toujours là. Que vous avez envie d’autre chose. Dans les respect de qui vous êtes fondamentalement !

Au lieu de vous juger, vous pouvez commencer à observer avec curiosité et lucidité ce qui se passe en vous et récupérer petit à petit votre pouvoir. Arrêter l’alcool n’est pas qu’un acte de volonté. C’est un chemin vers la reconquête de soi et de ses valeurs. Il est crucial de comprendre que cette lutte est profondément humaine et qu’il existe des outils pour en sortir.

Quelques pistes pour arrêter l’alcool et sortir de la dissonance cognitive

Pour arrêter l’alcool et sortir de ce cycle de dissonance cognitive, il est crucial de travailler sur la prise de conscience et l’acceptation des deux parties en vous. Derrière chaque voix, il y a des besoins essentiels à satisfaire. Identifier ces besoins et les souffrances derrière permet de trouver des moyens alternatifs sans recourir à l’alcool.

En adoptant ces approches, vous pouvez commencer à comprendre et à gérer vos envies d’alcool de manière plus saine et retrouver une vie plus équilibrée et épanouie.

Vous allez devoir réapprendre à vivre sans alcool. Il s’agit d’apprivoiser et d’unifier les différentes parties en vous. De vous apporter la douceur et la compréhension nécessaires à un retour à l’équilibre.

Si vous souhaitez arrêter l’alcool, mais que vous vous sentez prisonnier.e. Si vous n’en pouvez plus de ces tergiversations mentales qui vous ruinent votre santé, votre portefeuille et vos relations avec vos proches, j’ai créé une newsletter entièrement gratuite dédiée à l’alcool. Elle est envoyée tous les 15 jours et vous y trouverez des outils pratiques, des témoignages inspirants, des conseils et des astuces pour changer durablement votre relation à l’alcool. Vous pouvez vous inscrire dès à présent en cliquant sur le bouton rose.

Je vous partage mes meilleurs conseils pour sortir de la dépendance à l’alcool.

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